Retour sur le colloque « Identités, violences et traumas »
Colloque sur les violences identitaires et les traumas : comprendre, témoigner, soigner. Retour sur une journée de réflexion à Talence, le 14 janvier.
Samedi 14 janvier | Domaine du Haut Carré, Talence
Le 14 janvier dernier, l’association Clinamen organisait à l’Agora – Domaine du Haut Carré (Talence) un colloque d’une journée consacré à une thématique plus que jamais d’actualité :
« Identités, violences et traumas ».
Un enjeu de société, un enjeu de santé mentale
Alors que les débats autour de l’identité, de l’appartenance, des discriminations et des violences systémiques occupent une place croissante dans l’espace public, la santé mentale devient un pilier incontournable des réponses à construire.
Longtemps tabou, le psychotraumatisme lié aux violences subies en raison du genre, de l’orientation sexuelle, de l’origine, de la classe sociale ou de toute autre composante identitaire, est désormais reconnu comme un facteur majeur de souffrance psychique. Et pourtant, il reste encore trop peu compris, diagnostiqué ou accompagné.
Des questions fondamentales au cœur des échanges
Ce colloque a permis d’explorer plusieurs dimensions essentielles :
- Qu’entend-on par “violences identitaires” ?
- Quels sont les mécanismes psychiques et sociaux qui sous-tendent ces violences ?
- Comment la reconnaissance des identités plurielles peut-elle enrichir la compréhension et la prise en charge du psychotraumatisme ?
- De quelle manière adapter les pratiques cliniques pour ne pas invisibiliser ces vécus dans les parcours de soin ?
Un espace de dialogue entre disciplines et expériences
Tout au long de la journée, chercheur·ses, clinicien·nes, professionnel·les du soin, acteur·rices associatif·ves et personnes concernées ont partagé leur expertise, leurs questionnements et leurs engagements.
Conférences, tables rondes et échanges avec le public ont nourri une réflexion collective, vivante et profondément humaine.
Ce colloque s’inscrit dans une démarche chère à Clinamen : créer des passerelles entre les savoirs académiques, les pratiques de terrain et les récits de vie. Pour penser ensemble des réponses plus justes, plus inclusives, plus sensibles.
